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[Livrable] Pour un numérique sobre, résilient, inclusif et créatif

C’est officiel ! le livrable “Pour un numérique sobre, résilient, inclusif et créatif” a été lancé lors d’un événement organisé le 6 avril au Hub de la Banque des Territoires à Paris.

Issu des travaux du groupe de travail de France Villes et territoires Durables qui a réuni des représentants de l’Etat, des collectivités territoriales, des entreprises et des experts, ce livrable opérationnel vous offre des recommandations, outils et méthodes pour un numérique responsable au service de la transformation écologique et sociale des territoires.

Les enjeux

Le numérique est désormais partout. Il a changé notre manière de consommer, de travailler, de nous informer, et même de nous soigner. Il est devenu le pivot de notre vie quotidienne, une prolongation de nous-même. Omniprésent dans le fonctionnement des infrastructures, il façonne l’ensemble de la société. Accélération de flux désormais quasi instantanés, dématérialisation et simplification des process, compilation d’un nombre infini de données rendues plus accessibles : certains y voient une révolution. Mais quel est l’impact environnemental et social du numérique ?

D’un côté, ses facultés en font un outil puissant de l’optimisation des services urbains. Il permet d’appréhender les interactions de multiples facteurs dans une démarche de résilience : activités humaines, climat, cycles biochimiques… Placé au service de l’intérêt général, il peut ainsi s’avérer précieux pour l’information et l’implication du plus grand nombre. Le numérique est même un outil pratique de l’économie circulaire et du partage : sites de revente favorisant le réemploi, plateformes d’autopartage…

D’un autre côté, son déploiement et ses usages sans limites apparentes finissent par poser question. Car entre la fabrication de ses appareils et les échanges de données, le numérique pollue. Les émissions de CO² qu’il génère pèsent lourd sur notre bilan carbone et ses diverses atteintes à la santé sont de mieux en mieux documentées. Si bien qu’à l’heure de l’urgence environnementale et de la nécessaire bifurcation de nos modèles d’aménagement, comme pour de nombreuses autres avancées technologiques auparavant, se posent finalement la question du sens et de la « juste utilité du numérique. »

Il n’est pas ici question de renoncement, mais plutôt de discernement. Ce n’est pas parce que techniquement on peut faire qu’il faut faire absolument, et en matière de transformation écologique, « l’évitement » est souvent bien plus efficace que le « verdissement ». Consommation des ressources, construction d’infrastructures, équipements et usages : autant de champs à explorer collectivement pour définir ce qui est véritablement nécessaire et soutenable.

France Villes et territoires Durables remercie tous les participants du groupe de travail, le Cabinet Chronos / Auxilia pour leur expertise, ainsi qu’aux copilotes Bouygues Construction, Suez et FNAU. 

Découvrez cette interview de Camille Waintrop-Boyon, responsable des travaux, des groupes de travail et de la formation France Villes et territoires Durables, réalisée par AEF Info : 

"Il s’agit d’abord de limiter les impacts négatifs du numérique, pour répondre aux défis climatiques et environnementaux, mais aussi pour préserver le territoire des vulnérabilités éventuelles liées au numérique. Nous préconisons de réaliser un diagnostic de l’impact environnemental du numérique, au-delà du "seul" impact carbone ; d’interroger les besoins et apporter des réponses numériques adaptées ; de limiter l’achat de matériel neuf… D’autres recommandations font du numérique un outil au service de la transformation : utiliser ce levier pour favoriser l’inclusion sociale, et pour identifier les vulnérabilités du territoire..."

A découvrir !

Le livrable “Territoires durables et résilients : un enjeu majeur de santé publique !” a pour objectif  de regrouper un certain nombre de recommandations, éléments de méthode, outils et références indispensables qui permettent l’intégration des enjeux et déterminants de santé dans une stratégie de territoire durable et résilient. 

A propos de Solène Martin

Chargée de Mission, Groupe de Travail et Travaux. Étudiante à l’École Urbaine de Sciences Po Paris sur la transition écologique des villes.

A propos de Quentin Guillemot

Animé par les questions climatiques et les autres limites planétaires, Quentin se dirige vers un parcours sur l’aménagement du territoire à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. Son expérience dans les milieux associatifs, notamment à la Fresque du Climat, l’aident à mieux saisir les enjeux de la bifurcation écologique. Entre sa Haute-Savoie natale et sa ville de cœur, Rennes, où il a gagné en compétence sur les sujets de la mobilité et de l’agriculture durable, il pose aujourd’hui ses valises à Paris pour déployer les ateliers territoriaux de France Villes et territoires Durables dans tout le territoire. 

A propos de Tara Goodwin

Diplômée d’une Licence de l’INALCO (Langues’O) en langue Hindi et bi-cursus Relations internationales – Humanités environnementales, Tara est actuellement étudiante en alternance du Master 2 Relations Internationales et Action à l’Étranger de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses missions chez France Villes et territoires Durables s’inscrivent dans la lignée de ses expériences à l’UNESCO et au Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, contribuant ainsi à son insertion professionnelle dans le domaine de la diplomatie environnementale et de la coopération internationale pour le développement.

A propos d'Isabelana Noguez

Diplômée du Master en Communication Numérique et Analyse de Données à la Sorbonne Nouvelle, Isabelana est une journaliste mexicaine. Elle a travaillé précédemment dans la communication et les relations presse dans le secteur culturel en France et au Mexique. Aujourd’hui, elle s’intéresse aux enjeux écologiques et aux actions et solutions pour préserver l’environnement et la biodiversité.

A propos de Marion Gonzales

Formée aux affaires internationales et européennes entre l’Angleterre et la France dans le cadre d’un double diplôme Sciences-Po Lille / Université du Kent, Marion a débuté sa carrière en plaidoyer et relations institutionnelles des organisations non gouvernementales, dans le secteur du commerce équitable (Label Max Havelaar France). Elle est aujourd’hui responsable de la communication et des affaires internationales de l’association.

A propos de Camille Waintrop-Boyon

Issue des sciences sociales, de l’histoire de l’art et de l’architecture, après diverses expériences dans la gestion de projets culturels et la production audiovisuelle, Camille a travaillé dans la communication au sein du groupe VINCI : depuis les grands projets à l’international jusqu’à La Fabrique de la Cité, think tank dédié à la prospective urbaine.
Carla DONCESCU

Diplômée d’un master 2 en Economie du Développement à Panthéon-Sorbonne, et actuellement en formation alternance du Master 2 Relation Internationale et Action à l’Etranger dans la même Université, c’est à travers ces différents prismes et ses expériences à l’internationale qu’elle approche les problématiques de villes et territoires durables.

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Manon EXBALIN

Diplômée d’un Master en sociologie de la communication, Manon a travaillé précédemment pour Greenpeace, la Mairie de Paris (en particulier pour venir en aide aux étudiants), et le Ministère de la Transition Ecologique (DGALN – Mission Communication).

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Géographe de formation (Université d’Etat de Saint-Pétersbourg), elle a débuté au poste de géographe économiste à l’Académie d’Économie Agricole (Russie), avant de poursuivre sa carrière en France, en tant qu’assistante administrative et comptable (Air Liquide, Association TGV Provence Côte d’Azur, COFHUAT, Groupe Hervé)

A propos de Sébastien Maire

Avant de rejoindre l’équipe FVD, il a occupé plusieurs postes dans la gestion des collectivités locales. Allant d’élu et adjoint au maire de sa ville natale Besançon, chargé des relations universitaires et de la coopération internationale puis Directeur du Développement économique de la Ville de Pantin, pour ensuite être directeur de cabinet à Montreuil où il a notamment piloté la refonte en profondeur du projet urbain vers davantage d’écologie et de développement durable, Il continue son parcours en tant que Haut Responsable de la Résilience de la Ville de Paris.

Il promeut une vision holistique et systémique du développement durable et apporte son expérience/expertise en résilience territoriale et en transition écologique et sociale.
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